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Quand les ingrédients néfastes de nos cosmétiques se retrouvent dans nos assiettes...

Quand les ingrédients néfastes de nos cosmétiques se retrouvent dans nos assiettes...

C’est tout de même un pur bonheur d'étaler sa crème d'un geste fluide et rapide, n’est-ce pas ?

Cela est possible parce que le plastique a des qualités hautement malléables! Ajoutées à leurs propriétés "glissantes", ce type d'ingrédient est le chouchou des marques.

En fait sans vraiment en être conscients, on en applique à longueur de journée et toute la vie. Pourquoi ? Parce que le plastique s’invite dans le savon, shampoing, dentifrice, démaquillant, lotion pour bébé, crème hydratante, fond de teint, déodorant, et même parfums, maquillage, laque, gel, crème, ...


Mais que fait le gouvernement contre cette terreur ?!
« Les microbilles des cosmétiques ont été interdites en France en janvier 2018 » me direz-vous ?

C’est vrai! Sauf que... elles ne constituent qu’une partie des plastiques dans les cosmétiques... elle ne tient malheureusement pas compte des silicones et autres plastiques « liquides » qui se retrouvent dans beaucoup de cosmétiques à rincer ou dans le maquillage…

En plus, il n’existe pas vraiment de définition officielle de ce qu’est le microplastique. Alors les fabricants se sentent libres de définir les choses à leur guise. Pour eux, le problème se limite aux particules solides, excluant le plastique liquide, cireux ou gélatineux.

Et là deux problèmes se posent...

⁃ l’un pour la santé, parce que plusieurs d’entre eux ont été décrits comme cancérigènes ou perturbateurs endocriniens. En même temps quand on y réfléchie... quelle idée de mettre du plastique sur la peau ? 

⁃ L’autre pour l’environnement, et au-delà de ça... notre alimentation! Aussi improbable que cela puisse paraître!!



Je vous explique.
1. Nous nous enduisons le corps de matières plastiques tout au long de la journée. Ceux que l’on va rincer (dentifrice, gel douche, crème...) aboutissent ensuite dans les eaux usées.


2. Sauf que, les particules de plastique sont trop petites pour être retenues par les filtres des stations d’épuration. Elles finissent donc où ? Dans les eaux continentales et les océans!! (elles sont aussi épandues dans les champs, par le biais des boues d’épuration).
Les microplastiques ne sont pas biodégradables. Ils s’accumulent, au lieu de disparaître au fil du temps...

3. Les petits poissons ingèrent ces particules de microplastique comme un aliment (accumulant également les substances toxiques qu’elles véhiculent, je l’explique plus bas).


4. La chaîne alimentaire fait que les gros poissons et les mammifères marins vont aller manger les petits, donc ils accumulent du plastique dans l’estomac. Problème ? Cela va créer non seulement des lésions et des inflammations du tract digestif mais aussi une sensation de satiété, donc l’animal n’ingère plus assez d’éléments nutritifs. En plus du fait que les particules de plastiques peuvent véhiculer certains problèmes...


5. Et finalement en bout de chaîne alimentaire, l’être humain! Donc on ingère du poisson n’ayant plus beaucoup de nutriments, en plus d’ingérer du plastique et les problèmes qu’il véhicule.


Quel autre problème est véhiculé à travers ce plastique ?


Ces billes de plastique servent de support à des espèces, qui peuvent se propager d'un bout à l'autre de la planète. Et ces espèces peuvent être des microbes qui vont déséquilibrer la faune et la flore locale, et contaminer les plages et les fonds marins. Et bien sur nous en bout de chaîne qui allons les ingérer en mangeant notre poisson...



On parle de chiffre ?


- Une étude indiquerait qu’en mangeant 300g de moules, nous avalons aussi 300 particules de plastique...

⁃ Rien que dans l'Etat de New York, 19 tonnes de micro-billes seraient rejetées dans les conduits tous les ans, selon les recherches de Sherri Mason, qui étudie les micro-billes à la State University of New York.

⁃ Au Royaume-Uni, 16 à 86 tonnes de micro-plastique provenant des exfoliants pour le visage seraient rejetés dans les eaux tous les ans.



Ce qui est certain, c'est que l’on a un retour à l’envoyeur...! Rappelez vous que nous sommes le dernier élément de la chaîne alimentaire... nous mangeons du poisson et buvons de l'eau du robinet contaminée...
À nous de faire ce qu’il faut... si nous regardons tous d'un peu plus près la composition de nos produits cosmétiques et d’hygiène, nous pouvons réduire ce chiffre!


Les mots à éviter dans les listes d’ingrédients :


• toutes les terminaisons en -one ou -oxane (dimethicone, cyclohexasiloxane, etc.)
• certaines grosses lettres : PPG, PEG (même s’ils ne sont pas vraiment des plastiques)...
• les poly- : polypropylène, crosspolymer,polypropylène, -polymer-
• mais aussi : -cellulose et -vinyl...


Si un ou plusieurs de ces éléments est présent dans le produit, écartez-le sans regret... votre santé est tout de même plus importante, n’est-ce pas ?

N'oubliez pas qu'un packaging "green", épuré, floral prônant des vertus naturelles avec un slogan accrocheur, ne garantissent en rien une formule « propre ». Le marketing est une arme redoutable... attention à ne pas vous faire avoir! Donc même si votre produit est conçu par une grande marque de parapharmacie ou qui se dit naturelle ou bio, prenez le temps de vous intéresser aux ingrédients... cela en vaut la peine au long terme, croyez-moi...!


6 commentaires

  • Sabrina

    Bonjour Sandrine,

    Merci, je vais essayer de faire un peu plus de conférences car beaucoup m’en redemande. Je mettrai bientôt un calendrier des conférences, sur mon site, pour pouvoir me retrouver facilement.

    Au plaisir Sandrine 😊

  • Sabrina

    Bonjour Martine,

    Merci de me suivre et de me faire confiance!
    Je me rappelle très bien de notre rencontre, nous avons beaucoup discuté, j’espère que les conseils que je vous ai prodigués ont été fructueux.

    Au plaisir Martine 😊

  • Sandrine

    Moi qui pensait bien manger en mangeant du poisson… C’est vrai quelle idée d’utiliser du plastique pour le soin du visage et du corps!
    Je vous ai vu en conférence, vous véhiculer beaucoup d’informations intéressantes, j’espère avoir la chance d’assister à une prochaine.

  • Martine

    Bonjour Sabrina,
    Je vous ai rencontré au Salon Essentiel de Bourg en Bresse, et je ne suis vraiment pas déçue de
    notre rencontre, depuis ce sont des informations très sûres et fiables, et je me dis qu’on a plus besoin de lire ces magasines qui nous induisent en erreur. Il faut tout de même prendre une loupe pour regarder nos étiquettes, mais une fois que c’est fait. La place est nette. Bonne continuation
    Sabrina et au plaisir de vous lire.

  • Sabrina

    Merci à vous de me suivre Élise!
    Au plaisir ❤️

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